Voilà , une soirée avec des vivants , un court métrage -un long métrage - et nous , ensemble non autour , non juste devant - Nous devant , pleine face bien assis , tout comme il faut … des micros , des gens qui parlent , qui se parlent , d’autres plus silencieux , une belle soirée , souvent on pose la question , où l’affirmation de l’espoir … Y’a pas d’espoir , si quand même … Mais je pense  , que c’est pas la question de l’espoir , mais de l’espérance … Un film ça se voit seul , toujours tout seul , alors si la dernière image , où encore tout le film est sombre ou  noir …. C’est cette solitude de l’instant qui est solicitée . On se retrouve tout seul , même pas consolé par la fonction imaginaire .Heureusement ! c’est justement ça qui fait qu’on prenne la Parole ! Qu’on ouvre la Parole , qu’on lui demande de dire , de sortir , pour se lier à un autre et encore à un autre … 

NOUS LES VIVANTS , est là pour nous mettre en scène , à chaque séance de cinéma , il devrait y avoir un conteur , un rassembleur , un” parleur “… et ça c’est du côte de l’espérance , et non de l’espoir cette affaire là .

L’espoir c’est quelque chose que l’on attends , l’espérance c’est déjà en mouvement , en déplacement , c’est déjà dans une forme d’élan vers l’autre .

Merci à VO - VERSION ORIGINALE ,à Ciné Ville - Et bien sur à Roy Andersson .